Les sentiers de la perdition (2002)

Vrai-faux film de gangsters, Road to Perdition annonce dès son titre sa destination. La ville du même nom mais aussi le destin inéluctable du personnage joué par Tom Hanks, un homme dont le salut n’est dû qu’à celui-là même qu’il va devoir abattre.

La rencontre Paul Newman-Tom Hanks est appréciable et leur relation de complicité/dépendance suggérée avec beaucoup de finesse. Le scénario tient la route et la période de la prohibition esthétiquement bien rendue (les voitures, les routes, les villes, les costumes…).

Le personnage principal, froid au début, qui fait dire du “Monsieur” à ses propres fils, découvre dans la tragédie le vrai sens de la relation père-fils, et ce faisant, se libère du fardeau d’une vie pesante, mais en faisant couler encore le sang, celui de sa propre chair.