Les Fils de l’homme (2006)

Pas de temps mort ou presque dans ce film d’Alfonso Cuarón qui nous plonge dès les premières secondes dans un monde désenchanté où les “cris des enfants” manquent cruellement, et d’où l’espoir a disparu. La société totalitaire, les migrations massives et misérables, le terrorisme, les pandémies et les guerres en constituant le comité d’accueil.

Grâce à une image impeccable et des décors peaufinés jusqu’au moindre détail, Les Fils de l’homme nous imprime une sensation de plan-séquence continu et un réalisme total. La caméra au poing, très nerveuse, renforce cette sensation. Cette façon de nous immerger de manière réaliste dans une histoire de science-fiction est une vraie gageure mais le pari est réussi.

Une dystopie pyrotechnique efficace mais qui manque peut-être un peu de subtilité. La fin du film est néanmoins un défi réussi.