Sale temps à l’hôtel El Royale (2018)
Sale temps à l'hôtel El Royale
Un film de Drew Goddard
Sept personnes au passé trouble se retrouvent à l’Hôtel El Royale, à la frontière entre le Nevada et la Californie. La nuit tombe, les masques aussi…
Durée
2h21min
Titre original
Bad Times at the El Royale
Année
Origine
Bande-annonce / Extrait
Critique express
Cela commence presque comme un film de David Lynch. L’ambiance est brumeuse, les personnages apparaissent comme des fantômes venus de l’au-delà et le décor de l’hôtel est brillamment amené, telle l’antichambre de l’enfer (ou du paradis).
Le suspense suit un crescendo habile à la photographie maîtrisée. L’interprétation est très bonne et la mise en scène ne manque pas d’audace… et puis tout à coup le film déraille. Si l’on met à part la gratuité d’une partie de la violence du film, c’est surtout l’intrusion de l’extérieur à ce huis-clos inventif qui sonne la fin de l’atmosphère mystérieuse de l’intrigue.
À ce huis-clos tragique et pesant, édifice trouble dans lequel les personnages avaient un vrai rôle à jouer, succède un vulgaire thriller brutal qui confine parfois au grotesque ou à la caricature. Le réalisateur avait plusieurs voies pour conclure son scénario. Il a peut-être choisi le moins bon, à notre grande déception.
Bande originale / Musique
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Son
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Techniques d'animation
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Équipe technique
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Effets spéciaux
Effets visuels
Magazine
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